Mots-coeur-Moqueurs

Mots-coeur-Moqueurs

Amours, délices et orgues

 

 

Mais peut-on par les temps qui courent, peut-on encore parler d’amour, parler de conter fleurette, ou de faire les yeux doux, de prétentaine, de guilledou?

Il n’est de sexe que de coeur

Ci un petit poème osé

En musique et en la mineur

Sextuor à viole obligée.

 

Amours, délices et orgues.

 

Quand j’arrivai sur le bocage

Elle se baignait toute nue

Ses cheveux couvraient son corps sage

Je me retrouvais tout ému

 

Lors mon coeur battit la chamade.

Elle avait des yeux malicieux 

Je rêvais de batifolades,

Et d’un impromptu langoureux

 

Alors les notes papillonnent

En madrigaux et ritournelles

“Allez! Venez valser mignonne!”

Et d’entonner la pastourelle!

 

Je lui joue de ma cornemuse

Et sonne à tire larigot

Et ce qu’elle devint m’amuse

Ah! ce cor et ses trémolos!

 

D’un air de flûte traversière

Je lui troussai une épigramme

De l’oeillet à la boutonnière

Mon flageolet lui fendit l’âme

 

J’avais franchi le Rubicon

Tant je couru la prétantaine

C’est sur un p’tit air d’hélicon

Que s’achève cette rengaine

 

C’est le bout de

Ce bout rimé

Onques boude

Ta bien-aimée

 

Est-ce qu’elle devint ma muse?

 




03/12/2011
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