Amours, délices et orgues
Mais peut-on par les temps qui courent, peut-on encore parler d’amour, parler de conter fleurette, ou de faire les yeux doux, de prétentaine, de guilledou?
Il n’est de sexe que de coeur
Ci un petit poème osé
En musique et en la mineur
Sextuor à viole obligée.
Amours, délices et orgues.
Quand j’arrivai sur le bocage
Elle se baignait toute nue
Ses cheveux couvraient son corps sage
Je me retrouvais tout ému
Lors mon coeur battit la chamade.
Elle avait des yeux malicieux
Je rêvais de batifolades,
Et d’un impromptu langoureux
Alors les notes papillonnent
En madrigaux et ritournelles
“Allez! Venez valser mignonne!”
Et d’entonner la pastourelle!
Je lui joue de ma cornemuse
Et sonne à tire larigot
Et ce qu’elle devint m’amuse
Ah! ce cor et ses trémolos!
D’un air de flûte traversière
Je lui troussai une épigramme
De l’oeillet à la boutonnière
Mon flageolet lui fendit l’âme
J’avais franchi le Rubicon
Tant je couru la prétantaine
C’est sur un p’tit air d’hélicon
Que s’achève cette rengaine
C’est le bout de
Ce bout rimé
Onques boude
Ta bien-aimée
Est-ce qu’elle devint ma muse?
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