Damas en mai
Damas en Mai
C’est l’aube antique et médiévale
Aube orientale
Le point du jour pointe son nez
Les mille et une nuits de la vieille cité
S’éteignent une à une
Tout dort encore, même la lune
Le labyrinthe obscure
Attire vos pas incertains
Tenté par une ruelle
Une maison en pisé
Vous encorbelle
Mais Dédale est là qui vous nargue
Ombres d’ocre
Silence de pierre
Où mène cette rue zébrée?
La pourpre des cardinaux
Émoustille les devantures
Et les portes sommeillent
Tout enguirlandées de jasmin
Vous continuez à muser
Dans le potron-minet
Sous les aristoloches
Qui pendent des jardins
Vous vous perdez bel et bien
Mais continuez la bamboche
Le labyrinthe incertain
Mène vos pas, mène la danse
Non Icare ne viendra pas
Vous êtes perdu à jamais
Dans les ruelles du mois de Mai.
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