Errances
Errances
Je ne te dirai pas, Princesse, mes alarmes,
Mes semelles ont traîné par les rues cahotiques
La foule noire et lente avait baissé les armes
Un crépuscule hantait mes pensées anarchiques
A mon cou une écharpe de soie s’évapore
Et me dit de lointains, très lointains idéaux,
Le vin n’a pas suffi à mes confiteor
Dans ma tête s’égaie un vol de noirs corbeaux
Et mon ciel déraisonne, ivre, halluciné,
Ton visage éperdu fait mes extravagances
Trop de mots qui me mangent, me cachent tes beautés
Intérieures, et mon coeur, aveuglé, manigance.
N’écoute mes tracas, Princesse, va de l’avant,
Car le langage est source de malentendus,
Mes errances ont cessé dans ma plume écrivant,
Fini les redondances, les phrases ambiguës.
J’ai recherché longtemps des mots, avec des yeux
Qui ne savent pas voir où gîte l’essentiel:
Souvenirs de tendresse et de moments joyeux,
Tous ces non-dits si doux dans mon coeur arc-en-ciel.
Je sais tes devenir, je prie pour ton bonheur.
Toute belle amitié se conjugue en mystères
Et ne demande rien. Loin des yeux près du coeur
Tu es la source où mon âme se désaltère.
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