GRISERIE
GRISERIE
Tes cheveux de soie et de nuit
Dans l’Aquilon romanesque,
Et tes yeux qui me désennuient,
Ensorceleuse moresque
Aux frondaisons de la Ghouta,
Bouchon de champagne qui pète,
Percent mon coeur de sangria,
De mille flèches, mille fêtes.
Ton charme, philtre ensorceleur,
Mieux que toutes les turquoises,
Éloigne le mauvais oeil
De tous les regards qui te croisent.
Ton sourire fait mourir d’amour
Les vagabonds, les solitaires,
Et tous les pauvres troubadours
Même s’ils sont sexagénaires.
Tu mélanges les latinos
Avec tes cousins d’Arabie,
Et tu cueilles le coeur d’Eros
Pour te grimer en Zénobie.
Les baisés volés ne te plaisent,
Aussi je t’admire en silence,
Et sur les deux joues je te baise,
Pardonne à mon impénitence.
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