Promenade
Promenade (pour Dania)
Ton pas sur les pavés de lave
Aux terrasses qui dégringolent
Sous le ciel qui s’en va, suave,
Ornant des mosquées les coupoles
Nous mène au labyrinthe ailé
Où se perd mon coeur de méandre
Des ruelles entremêlées
Dessinent la carte du tendre
Sur tes lèvres d’orange amère
Ô ma sultane aux giroflées
S’alanguit un rire éphémère
Un beau sourire ensorcelé
Quand un frisson tintinnabule
S’éploient des rumeurs d’affection
La tendresse du crépuscule
Noie mon pauvre coeur d’émotions
La ville enivre ses lumières
Et fait scintiller ta beauté
Dans des ruelles de sorcières
Je me transforme en chat botté
Et tes yeux noirs de nuit d’été
Attisent mes désirs d’automne
Langoureux, chastes, compliqués,
Désirs que le printemps festonne
Ma main n’ose prendre la tienne
De crainte de t’effaroucher
Mais je rêve que l’amour vienne
Et ses douces flèches d’archer
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